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Lycéens en Avignon | témoignages 3 – L'!NSENSÉ
Bienvenue sur la nouvelle scène de l'!NSENSÉ
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Lycéens en Avignon | témoignages 3

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Durant les ateliers critiques qui ont eu lieu les 11, 12 et 13 juillet, nous avons eu de la part des participants des critiques sur des cartes postales, via des enregistrements. Voilà leurs impressions des spectacles du 63e festival d’Avignon.


Description d’un combat de Maguy Marin
Morgan, je suis allée voir, vendredi la représentation de Maguy Marin. C’était une chorégraphie, mais loin de l’image classique que l’on se fait de la danse. Ont été juxtaposés ; l’épopée de l’Illiade et donc cette représentation scénique qui consistait à dévoiller couche par couche, strate par strate, les résultat d’une guerre. On commence par une couche de tissu bleu que l’on interprète comme on le veut ; mer, champ de bataille… Puis la progession donne naissance à un sol or, puis rouge, avec toute la symbolique qu’ils impliquent. L’illiade subit les interférences d’autres récits guerriers en d’autres langues. Nous pouvons donc penser que cette représentation est universelle, elle décrit un combat ou plutôt “le” combat ; avec cette monotonie et cette progression logique vers la mort, la destruction mais pour servir quoi au juste ? un combat ? ou son propore combat ?
Camille Pouchin


Mon ami te souviens-tu de May B ?
Tentative de description de Description d’un combat.
9 danseurs. Ils arrivent face à nous. Tenues simples, pantalons, chemises, tee-shirts. 5garçons. 4 filles. La troupe de Maguy Marin. Derrière eux, derrière le proscenium, un amoncellement de tissus bleus, rouges et or qui révéleront au bout d’une heure et six minutes un plateau recouvert de cailloux, pierres, sable (?), jonchés de neuf armures. Le charnier originel. Troie après le passage des grecs. Avec la précision biomécanique de Meyerhold, Maguy Marin et sa compagnie nous livre une danse minimaliste, un rituel millimétré où l’hypnotisme rivalise avec l’impatience : danse ou pas ? Le véritable eceuil réside peut-être dans la parole jamais adressée, toujours sussurée, récitée, amplifiée par des micros : Homère, Péguy, Hugo et consors. Audibles ? Entendus ?
Anthony Poupard


Une Fête pour Boris de Thomas Bernhard mise en scène de Denis Marleau
J’ai trouvé la pièce de théâtre : “Une fête pour Boris” de Thomas Bernhard mis en scène par Denis Marleau très Interressante. D’abord, les acteurs jouaient très bien. La vieille femme incarnait parfaitement la personne aigrie qui ne sait plus quoi faire dans sa vie et qui par conséquent ecrase totalement sa bonne et les gens en général. cette “bonne dame” ne sait que se plaindre. En effet elle veut tout mais n’aime rien : enfouie dans sa solitude et sa tristesse. Seule la présence d’un homme qu’elle considère comme plus malchanceux qu’elle : Boris, lui laisse penser qu’elle est supérieure donc plus chanceuse donc plus heureuse ; mais ça n’est absolument pas le cas à priori. Dans un second temps, je trouve ça très habile d’avoir fait joué un rôle de femme par un homme, on voit ainsi que Johanna (la bonne) est totalement dépendante de sa maîtresse, elle ne sait pas qui elle est, ce qu’elle veut, ce qu’elle aime, elle ne pense qu’à travers La Bonne Dame. C’est une pièce très réussie.
Mariam Mokadem