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Logobi 05, big lobotomie – L'!NSENSÉ
Bienvenue sur la nouvelle scène de l'!NSENSÉ
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Logobi 05, big lobotomie

Rien. Presque. Vraiment rien ou presque. Et dans le presque, constater que le « nul » : le zéro, serait plus juste que le « 05 » qui vient pompeusement faire croire à une énigme. L’énigme de ce « spectacle » était donc le spectacle lui même. Et de préciser que ceci n’est pas une critique, mais un billet d’humeur…
Pas envie d’écrire sur ce machin pédant qui, au prétexte de l’expérience et de l’expérimental, fait croire à une immersion dans la recherche. De « recherche », il n’y en avait aucune, sinon celle qui pousse les interprètes à « improviser » et mettre en place dans la parole, un ensemble de clichés convenus, devenus cons, tellement on les entend, on les a entendu. Alors, bref, après une heure de bavardages où l’on veut bien croire que l’improvisation est éventuellement là; après une heure d’observation de ces esprits creux et stériles; après une heure de « touche pipi » et de je te regarde bouger, tu me regardes bouger, nous nous regardons bouger… on finit par comprendre (au bout de cinq minutes) que l’on demeurera dans un espace de branlette. Oui, heu, une branlette de la tête où les écoulements des encéphales atteints par l’ineptie, relèvent d’un cycle pasolien. Mais pardon, la référence est déjà trop culturelle.
Ici, on évoque tout et rien. Le pire étant l’esprit, la tentative de faire de l’esprit… Et l’esprit, quand il flotte, c’est un esprit de bois. Je vous passe le détail de ces « vans » qui innondent la salle du lycée Saint Joseph. Merde, ça pue quoi. ça pue la prétention, ça chlingue le nombrilisme…et le narcissisme où l’on se complet à se regarder dans la cuvette des toilettes.
Bref, au terme de Logobi, on sort différent de l’état dans lequel on était entré. On sort à la ramasse, certain comme les deux interprètes le disent que nous en sommes des « post ». Eux, prétendaient être post-post-post-post… dramatique. Et le paradoxe, ou la contradiction, c’est qu’il ne savait utiliser que le lexique de la représentation. Eventuellement, on aurait aimé quelque chose de plus performatif.
Nous, on est devenu juste post-spectateur.
Ah, oui, la branlette… J’ai rien contre, mais encore faut-il se souvenir que, comme disait Deleuze « lire c’est tenir le livre d’une main et de l’autre, vous savez ». En guise de livre, suis presque convaincu que Logobi a la série des Martines sur étagères au salon. Vous savez, cette « littérature » qui vous lobotomise dès la couverture…