Cette page requiert que JavaScript soit activé pour fonctionner correctement. / This web page requires JavaScript to be enabled.

JavaScript is an object-oriented computer programming language commonly used to create interactive effects within web browsers.

How to enable JavaScript?

Critiques – Page 28 – L'!NSENSÉ
Bienvenue sur la nouvelle scène de l'!NSENSÉ
illustration édito

22 juillet 2011 - CR!T!QUE

Mademoiselle Julie, un contemporain classique

Marie-Aude Hemmerlé

Gymnase Aubanel, Frédéric Fisbach présente sa dernière création, Mademoiselle Julie d’August Strindberg, avec dans les rôles titre Juliette Binoche, Nicolas Bouchaud et Bénédicte Cerutti. Avec la complicité de Laurent P. Berger à la scénographie, Fisbach signe une mise en scène volontairement actualisée et contemporaine de cette tragédie naturaliste, selon les propres mots de l’auteur. Histoire d’une passion amoureuse se déroulant le temps de la nuit de la Saint Jean, la pièce écrite en 1888 se présente comme un champ de...

illustration édito

22 juillet 2011 - CR!T!QUE

« Not » ou le début d’un pas vers la pensée.

Yannick Butel

Dans un grouillement de sons qui est tout d’abord inarticulé et indistinct, mais qui gagne en puissance sonore et s’entend au final comme une parole aux mots presque audibles, commence Sur le Concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci. Dans une heure, deux personnes commenceront à se bousculer dans l’Opéra-Théâtre et il faudra les séparer pendant qu’un autre, à l’orchestre, gueulera son dégoût contre cette création (« remboursez ! c’est une honte ») et les applaudissements au...

illustration édito

21 juillet 2011 - CR!T!QUE

L’ « In »destructible Madame Richard Wagner

Chihiro Ogura

Un peu loin de brouhaha de centre ville d’Avignon, qui bouillonne de l’air festif, le théâtre hors-mur de Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, appelé Tinel de Chartreuse, attend les spectateurs « exilés » du centre. Dans le temps doux après un orage, le théâtre ouvre ses portes aux gens, pour la première représentation à cette ville de L’Indestructible Madame Richard Wagner. L’épopée d’une femme, Cosima Wagner, admirée et haïe, est maintenant raconté au 65ème Festival d’Avignon, par quatre comédiennes-récitante et...

illustration édito

21 juillet 2011 - CR!T!QUE

Exposition universelle : Statut des idoles

Antonin Ménard

—– Dans le Cloître de Célestins, après « Life and times (chronique d’une vie) » du Nature Theater of Oklahoma, où il était question d’une histoire personnelle, individuelle nous sommes invités à découvrir « Exposition universelle », la dernière création de L’A, Compagnie de danse de Rachid Ouramdane. C’est un solo dansé que propose Rachid Ouramdane accompagné au plateau par le musicien Jean-Baptiste Julien. Un touche à tout qui de la guitare à l’harmonium, du piano à queue aux percussions...

illustration édito

21 juillet 2011 - CR!T!QUE

L’indestructible Madame Richard Wagner

Pauline Pigeot

Créée en mars 2011 au Théâtre de Gennevilliers et reprise du 18 au 24 juillet au Tinel de la Chartreuse de Villeneuve Lez Avignon, L’indestructible Madame Richard Wagner, écrite et mise en scène par Christophe Fiat, retrace 150 ans d’histoire culturelle et politique à travers la figure féminine de Cosima Wagner. Entre faits historiques précis et extrapolations imaginaires, le récit propose une « théorie de l’indestructibilité ». Un théâtre minimaliste où les corps sont les principaux vecteurs d’une parole poétique....

illustration édito

20 juillet 2011 - CR!T!QUE

Ebauche d’un portrait pour trait

Yannick Butel

—– Vu à Caen, en novembre derniers, Francois Berreur est à l’Auditorium du Grand-Avignon-Le Pontet pour Ebauche d’un portrait. Ou une mise en scène intime et sobre, drà´le et sérieuse de la vie de Jean-Luc Lagarce à partir de son Journal publié aux Solitaires intempestifs[1]. Un travail o๠Laurent Poitrenaux (alias Jean-Luc Lagarce), discute avec lui-même, fait son courrier et répond aux autres, pense et se pense à travers sa vie, la maladie, sa famille, le théâtre, l’amitié…ou l’histoire d’un...

illustration édito

19 juillet 2011 - CR!T!QUE

Clôture de l’amour : couple vide et coupe pleine

Yannick Butel

Clôture de l’amour, spectacle de Pascal Rambert — Festival d’Avignon 2011 Embarqués avec les malles du Théâtre de Gennevilliers, les élèves du conservatoire Edgar Varèse et Guillaume Grammont apparaissent, le temps de chanter simplement Happe de Bashung, dans la nouvelle création de Pascal Rambert Clôture de l’amour, présentée salle Benoît XII. Deux heures plus tard, un sourire en coin et heureux sans doute d’avoir croisé un semblable, Michel Jonasz (vous vous souvenez de La Chanson des vieux amants) s’inquiète de...

illustration édito

19 juillet 2011 - CR!T!QUE

Ouramdane : la levée de la conscience

Yannick Butel

Soir de Générale au Cloître des Célestins où le chorégraphe et danseur Rachid Ouramdane, accompagné sur scène par le compositeur Jean-Baptiste Julien, présente Exposition Universelle. Une pièce chorégraphique d’une heure qui développe une atmosphère étrange, au rythme d’une partition chorégraphique et musicale parfaitement maîtrisée. Impression de quelque chose qui ressortirait de la lecture de Blanchot, peut-être Thomas l’obscur, où aux premières pages du roman, Thomas, sortant pour la première fois dans la rue, se fait bousculer et prend conscience de...

illustration édito

19 juillet 2011 - CR!T!QUE

Cours-Circuits au pluriel

Chihiro Ogura

—— Dans l’obscurité remplie d’air tiède et humide de l’été, la nouvelle création de François Verret s’inaugure au cour du Lycée Saint-Joseph dans le cadre du 65e Festival d’Avignon. Une musique en live vigoureuse de tristesse, de solitude, ou de folie envahit l’espace dès le début, pendant 1h15 : une durée largement raccourcie au fil de création. Les acteurs, les danseurs, les musiciens, les circassiens, 8 artistes de différents disciplines se réunissent sur un plateau étendu, déroulent un spectacle de...

illustration édito

18 juillet 2011 - CR!T!QUE

La Gonzo Conférence

Pauline Pigeot

—– Nourrie à la « rock critic » revendicative des années 70 et aux concerts de musiques amplifiées, Fanny de Chaillé, qui fut, aux heures perdues de l’adolescence, également musicienne dans un groupe de rock, a finalement choisi le théâtre, la danse et la performance pour s’exprimer sur un plateau. Celle qui est aujourd’hui artiste associée au Théâtre de la Cité internationale à Paris créait, en 2007, le spectacle « Gonzo Conférence » pour le Festival We Want Rock’n Roll....

illustration édito

17 juillet 2011 - CR!T!QUE

Levée des conflits : exécution d’un canon

Antonin Ménard

Après « Enfant » présenté dans la cour d’honneur, Boris Charmatz et son équipe nous invitent à découvrir ou redécouvrir « Levée des conflits » au stade de Bagatelle sur l’île de la Barthelasse. Une proposition qui se joue aux pieds des remparts d’Avignon, un abandon du centre pour se retrouver à danser sur l’herbe d’un stade de football. Un confort mis de côté pour chercher une liberté adolescente d’une danse en plein champ. Espace choisi qui fait du pont...

illustration édito

17 juillet 2011 - CR!T!QUE

Cesena Amen

Pauline Pigeot

Dans le jour naissant, ce samedi 16 juillet, Anne Teresa De Keersmaeker et et Björn Schmelzer présentent en avant première mondiale leur dernière création, Cesena. Donnée dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes à 4h30 du matin, Cesena est le pendant d’En Atendant, créée par la chorégraphe flamande en 2010 au Cloître des Célestins. N’utilisant aucune lumière artificielle, les deux pièces se répondent. Là où la première laissait le spectateur dans le crépuscule, la deuxième le convoque à l’aube....

illustration édito

17 juillet 2011 - CR!T!QUE

Levée des conflits : récit d’un désaccord

Yannick Butel

—— Ce soir-là, aux « tartines » (nom de code qui désigne l’espace familier que l’on donne à la place qui sert de « cantine » à l’insensé), la discussion va son train. Elle a commencé à la sortie du stade de Bagatelle, après que les rédacteurs de l’insense-scenes.net ont vu Levée des conflits de Boris Charmatz. Elle a continué tout au long de la traversée du Rhône, a pris des accents d’engueulades courtoises et enjouées dans le dédale de...

illustration édito

16 juillet 2011 - CR!T!QUE

Yahia Yaïch – Amnésia

Antonin Ménard

C ‘est en Avril 2010, à Tunis qu’Amnésia a été créée. C’est en juillet 2011, à Avignon que ce spectacle nous a été donné à voir. Entre ces deux dates, un peu plus d’un an et surtout une révolution en Tunisie qui a abouti à la destitution du « président » Ben Ali. Ce général, alors premier ministre de Habib Bourguiba prend le pouvoir en novembre 1987. Habib Bourguiba est déclaré par un collège de médecins inapte à la fonction...

illustration édito

16 juillet 2011 - CR!T!QUE

Amnesia : pièce à thèse

Yannick Butel

Le printemps Tunisien qui s’éternise parce que la démocratie se gagne… le spectateur était confronté à Amnesia, des metteurs en scène Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi, unis au théâtre comme dans la vie pour le meilleur et pour le pire. Salle de Montfavet, c’est une pièce à thèse qui est donnée… On la prend ou pas. A l’époque, en 1973, Fadhel Jaïbi est sollicité par le ministre afin qu’il fonde une compagnie théâtrale publique dans la région de Gafsa. Le...

illustration édito

16 juillet 2011 - CR!T!QUE

Who’s the real Mimosa?

Elise Simonet

14 juillet, 21H15. Nous embraquons à bord de la navette direction l’auditorium du Grand Avignon-le-Pontet. Le long du trajet, comme pour pallier au feu d’artifice que nous ne verrons pas ce soir, le ciel se teinte de bleu et de rose, et le levé de lune nous émeut dans une contemplation commune. Puis les bavardages reprennent et l’on entend ça et là les échos des derniers spectacles vus, les bons plans à se refiler ou encore les « oh non...

illustration édito

16 juillet 2011 - CR!T!QUE

Cesena : un, deux, trois Soleil

Yannick Butel

—— Devant 2000 milles spectateurs, sur les 600 m2 du plateau, à l’abri de murs de plus de 30 mètres de haut, Anne Teresa de Keersmaeker fait entrer Cesena dans la légende de la cour du Palais des Papes et l’histoire des chorégraphes qui y ont été produits. Dans le prolongement d’En Atendant qui s’achevait, Cloître des Célestins, dans la nuit ; Cesena commence quelques minutes seulement avant le levé du soleil. D’une rare beauté liée à la grâce des...

illustration édito

15 juillet 2011 - CR!T!QUE

Life and Times vous regarde

Pauline Pigeot

——- « Life and Times » est le projet ambitieux de Pavol Liska et Kelly Copper. Deux jeunes new yorkais qui font le pari fou de raconter l’entière et absolument banale vie de Kristin Worrall, une américaine de 34 ans. Enregistrements téléphoniques à l’appui, le couple de metteur en scène a divisé le récit en dix épisodes. Au cours du 1er opus, d’une durée de 3h30, le récit brosse les huit premières années de la jeune femme. La petite enfance...

illustration édito

15 juillet 2011 - CR!T!QUE

Printemps , Coupez le téléphone.

Yannick Butel

Un peu moins d’une heure, c’est le temps que dure … Du Printemps mis en scène par Thierry Thieû Niang. Ou l’histoire d’un livret Le Sacre du printemps d’Igor Stravinski qui fit scandale en son temps, et qui proposé au Gymnase Saint Joseph, dans le cadre du 65ème festival d’Avignon, remporte les suffrages de la salle. Retour sur l’applaudimètre… « Le massacre du printemps » C’est en partie sous ce titre que furent accueillis Serge Diaghilev et Vaslav Nijinski lorsqu’ils...

illustration édito

15 juillet 2011 - CR!T!QUE

La levée de gourdins

Elise Simonet

——– Serrés sur le gradin du gymnase du lycée Mistral, nous étions nombreux hier soir à assister à la dernière pièce du duo fracassant Sophie Perez / Xavier Boussiron, au titre aussi évocateur que mystérieux : « Oncle Gourdin ». Treizième création de la compagnie du Zerep, c’est pourtant pour la première fois qu’elle est accueillie au festival d’Avignon. À croire que ces enfants terribles du théâtre et des arts plastiques ont longtemps inquiété par leur prédilection pour le mauvais...

illustration édito

15 juillet 2011 - CR!T!QUE

Unwort… das Weg (le chemin).

Yannick Butel

Unwort… Comment traduire ? « sans mot », « autour des mots »… William Forsythe qui occupe l’Eglise des Célestins, dans la 65ème édition du festival déjà à mi-parcours, signe ce que l’on appelle une « installation ». Sur le sol de l’église dont la façade de pierres blanches entretenues masque la vétusté d’une ruine intérieure, le public est libre de déambuler. Ruines qui sont le décor naturel et architectural d’une œuvre plastique elle-même soumise à la déconstruction. Unwort :...