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Critiques – Page 15 – L'!NSENSÉ
Bienvenue sur la nouvelle scène de l'!NSENSÉ
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23 juillet 2016 - CR!T!QUE

Karamazov ou Dostojewski ne suce pas que de la glace

Malte Schwind

On le savait pas. Il faut remercier Bellorini pour nous avoir appris cela. Du 11 au 22 Juillet dans la carrière de Boulbon, 70e Festival d’Avignon, Fjodor se retourne dans sa tombe. On s’en fout, le pire c’est pour nous. Merci B... ellorini. ...

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23 juillet 2016 - CR!T!QUE

Tigern : quand l’expérience esthétique se vide…

Evelise Mendes

Comment est-ce possible de faire une critique d’un spectacle qui te rend vide ? Ce n’est pas un vide inquiétant qui t’oblige à bouger... C’est un vide d’expérience théâtrale/ artistique/ esthétique. ...

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22 juillet 2016 - CR!T!QUE

Eschyle, Pièces de guerre d’Olivier Py, ou la contemplation des ruines

Arnaud Maïsetti

Sous les voutes en partie effondrées de l’église de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, Olivier Py présente Eschyle, Pièces de guerre, titre qui nomme ce qui ressemble à un parcours long de plus de quatre heures, commencé dans le jour brûlant et achevé à la nuit tombée. Ce seront quatre tragédies d’Eschyle – Prométhée Enchaîné ; Les Suppliantes ; Les Sept contre Thèbes ; Les Perses – donné dans leur plus simple appareil : trois acteurs seulement qui se partagent tous les rôles, un podium...

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22 juillet 2016 - CR!T!QUE

We’re pretty fuckin’ far from okay… : enfumage

Yannick Butel

Gymnase Paul Giera... ils ont peur du tabac... Y avait pourtant pas de quoi pour cette performance qui n'en fera pas un......

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22 juillet 2016 - CR!T!QUE

Gabily : Des bouches qui bougent

Antonin Ménard

Du 17 au 21 Juillet, lecture de textes de Didier-Georges Gabily, à la Maison Jean Vilar. Des mots qui pourraient nous faire imaginer de quel travail il s’agissait. Des mots qui pourraient faire entendre une violence quelconque. Pour ceux qui sauraient écouter....

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21 juillet 2016 - CR!T!QUE

Place des héros…Tableau d’une extinction

Yannick Butel

Il y a ce monde qui n’est pas le monde. Et nous en sommes les héritiers, mais aussi ceux qui le façonnent, avec la mémoire, avec l’oubli, avec la volonté… Les héritiers de Lupa répondent au mort, répondent du mort. Et les 4 h 15 de Place des héros de Thomas Bernhard, données en lituanien surtitré, ponctuées de charges musicales, harmonieuses et déconstruites de Bogumit Misala sont cruelles parce qu’elles rappellent la condition de l’héritage… une conscience. Du The Times is out...

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21 juillet 2016 - CR!T!QUE

Lupa, l’expérience d’un effondrement

Malte Schwind

Du 18 au 24 juillet, Place des Héros, dernier texte de Thomas Bernhard, mis en scène par Krystian Lupa. Une expérience qui nous fait toucher l’abîme, sans issue.   C’est à partir d’aujourd’hui… que je ne pourrai plus retourner au théâtre sans trembler. Non pas de peur d’aller chez le dentiste comme Artaud le suggérait, mais pour quelque chose qui dépasse infiniment la terreur du dentiste. À partir d’aujourd’hui, je ne pourrai plus retourner au théâtre sans trembler… à cause...

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20 juillet 2016 - CR!T!QUE

Jolly et Le Radeau de la Méduse | naufrages ô désespoir

Arnaud Maïsetti

Les moments de seuils sont décisifs. Sortir d’une école, par exemple : entrer dans ce qu’on nomme vulgairement la vie professionnelle, ou plus brutalement la vie active. Passer de l’enfance à l’âge adulte aussi ; de la vie à la mort, de la mort à la vie, de la communauté à la solitude. D’une rive à l’autre. On devine le dessein de superposer ici ces enjeux de seuil – pédagogique et existentiel, intime et collectif – dans le projet de...

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20 juillet 2016 - CR!T!QUE

Le linge sale de l’Europe : Place des héros de K. Lupa

Jérémie Majorel

Créé en mars 1988 au corps défendant du président autrichien Waldheim dont le passé nazi n’était plus un secret pour personne, la dernière pièce de Bernhard est sans doute le brûlot le plus implacable qu’il ait écrit à l’encontre de ses concitoyens. La mise en scène de Lupa place le spectateur d’aujourd’hui à un endroit où il lui est impossible de dénier le devenir Autriche de l’Europe (« les Anglais ont aussi leur fascisme [...] / En Europe où que puisse aller le juif / il est partout haï » , est-il précisé) : nationalisme, antisémitisme, catholicisme, pseudo socialisme, capitalisme......

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20 juillet 2016 - CR!T!QUE

Ça pouvait marcher… Soft Virtuosity, still humid, on the edge

Antonin Ménard

Imaginer Deleuze, dans la cour du Lycée Saint-Joseph regardant Soft Virtuosity, still humid, on the edge de Marie Chouinard… Non ! Se souvenir de l’un de ses cours, à Vincennes, en 1987, sur « Qu’est-ce qu’un acte de création ? ». En avoir la mémoire partielle, et ne pas avoir oublié ce qu’il disait à propos des arts… Qu’est-ce que faire du cinéma ? Qu’est-ce que faire de la philosophie ? Question et réponse immédiate : c’est « avoir une...

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19 juillet 2016 - CR!T!QUE

Fatmeh d’Ali Chahrour | érotique de l’élégie

Arnaud Maïsetti

En regard de l’œuvre de mort qu’élabore patiemment notre monde, les théâtres qui se dressent face à elle semblent si dérisoires. Et pourtant. Si l’art n’efface pas la perte, peut-être peut-il lui répondre. Un peu moins d’une heure entre les murs du Cloître des Célestins aura ainsi levé la force de chanter les morts : et dans ce vieux geste élégiaque qui puise loin dans les temps immémoriaux des hommes, y trouver la beauté d’affronter notre présent. C’est une heure,...

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19 juillet 2016 - CR!T!QUE

Nicolas Truong : Encore perdu…

Malte Schwind

Il y a trois ans, Nicolas Truong présentait Projet Luciole. Cette année, il présente Interview et renouvelle son… geste (?) à l’identique. Il y a trois ans, j’ai écrit Théâtre de boulevard : 1 – Les lucioles : 0. Rien à rajouter. Il n’y a qu’à relire : À part un billet d’humeur. Rien à rajouter, car il n’y a rien. Rien à part l’ennui. Quel ennui ! Quelle douleur, quelle souffrance… Quelle torture ! Une heure trente de torture, de prise en otage...

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19 juillet 2016 - CR!T!QUE

Liddell em Avignon: em busca da verdadeira beleza

Evelise Mendes

Adentrei ao teatro a poucos minutos do início do espetáculo e, para minha surpresa, a primeira fileira estava quase vazia. Os espectadores tinham medo da grande proximidade física, tinham receio do que lhes pode ocorrer... Sim, desde sua estreia no Festival d’Avignon 2016, havia um murmúrio nos bastidores sobre o trabalho (geralmente quem o tinha visto era o amigo do amigo): de que era forte, de que havia a famosa cena do polvo, de que a encenadora havia ultrapassado os limites, e blábláblá... Já havia igualmente lido algumas críticas na internet a respeito. A maioria tratava a artista como louca, doente, neurótica, que seu trabalho era de mau-gosto, e blábláblá de novo... Confesso que tive receio do que me esperava. Ao final de 5 horas (com intervalos), saí do teatro com a certeza de ter visto uma artista no auge da sua maturidade estética e ideológica. Sim, Angélica Liddell é mulher-artista-espanhola, e ela assume com muito orgulho esse papel de figura bufonesca/ de louca/ de estrangeira num espaço como o Festival d’Avignon (um dos pilares culturais da sociedade francesa). Só aquele com olhar exterior aos fatos detém a liberdade de dizer as verdades mais cortantes... Cortante como uma espada... E Liddell mostra que a questão do político em cena, grande pauta do festival desse ano, é muito mais profunda que velhas discussões sobre ética... ...

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19 juillet 2016 - CR!T!QUE

Liddell à Avignon : à la recherche de la vraie beauté

Evelise Mendes

J’ai accédé au théâtre et, à ma grande surprise, j’ai remarqué que le premier rang était presque vide. Les spectateurs avaient peur de la grande proximité physique, avaient le taf (mot qui désigne un tremblement des fesses pour signifier que l’on a peur) de ce qui pourrait se passer devant eux… Oui, depuis sa première au Festival d’Avignon 2016, il y a une rumeur (généralement, un ami d’un ami d’un ami avait dit que… à propos du spectacle de Lidell)...

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19 juillet 2016 - CR!T!QUE

Fatmeh, Vie et Désir

Malte Schwind

Du 16 au 18 juillet, Ali Chahrour nous présente Fatmeh avec Rania Al Rafei et Yumna Marwan, sur peut-être le plus beau plateau du festival, le cloître des Célestins. 55 minutes de corps sans exotisme, sans sensationnalisme, sans effets spectaculaires, sans sacralité, mais en mobilisant des forces telluriques qui bouleversent notre certitude cérébrale. Avant de commencer Ali Chahrour prend la parole : La direction du Festival lui aurait demandé s’il ne voulait pas dire quelques mots à propos de l’attaque de...

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19 juillet 2016 - CR!T!QUE

Espæce d’A. Bory | de la page au plateau, un espace-palimpseste

Caroline Veaux

Par Caroline Veaux, dans le cadre des ateliers d’écriture critique de l’Insensé Dans Espaece, sa dernière création inspirée par la lecture d’Espèces d’Espaces, Aurélien Bory déploie sur le plateau les mots de Perec. Un titre cryptique pour une quête fantomatique, celle d’un espace dans lequel on pourrait enclore le vide, garder la trace de ceux qui ne sont plus là. Au début, il n’y a rien. Du vide, de l’espace, seulement de l’espace. Mais on ne le sait pas. Alors...

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19 juillet 2016 - CR!T!QUE

Au risque du nihilisme : 2666 par Julien Gosselin

Jérémie Majorel

Le roman 2666 de Roberto Bolaño, créé au théâtre par Alex Rigola en 2010 à la MC 93, a été réadapté par Julien Gosselin le 18 juin 2016 au Phénix Scène nationale de Valenciennes, puis repris à la FabricA (Avignon) les 8-16 juillet, pour 11h30 de spectacle, entractes compris. Image Christophe Raynaud de Lage Un tombeau littéraire Une de ces « grandes œuvres, imparfaites, torrentielles, celles qui ouvrent des chemins dans l’inconnu […], vrais combats, où les grands maîtres luttent...

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18 juillet 2016 - CR!T!QUE

Espæce… (en voie de disparition)

Yannick Butel

Quel petit vélo a bien pu passer par la tête d’Aurélien Bory quand il a ouvert Espèces d’espaces de Georges Perec, publié chez Galilée ? A quelle angoisse – semblable à celle du gardien de but devant le penalty – ses interprètes ont-ils été soumis une heure durant quand il s’est agi de « faire » ESPÆCE, présenté à l’Opéra Théâtre d’Avignon ?… En livrant ESPÆCE, Aurélien Bory s’engage dans un processus d’écriture théâtrale et chorégraphique, une sorte de phrase...

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17 juillet 2016 - CR!T!QUE

Un mur se meut – hallucinations, balivernes et puis ?

Malte Schwind

Aurélien Bory présente du 15 au 23 juillet à l’Opéra Grand Avignon, Espaece, pièce de chorégraphie scénographique inspirée du livre de Georges Perec Espèces d’espaces. Une heure de variations et de transformations d’espaces avec cinq comédiens-chanteurs-acrobates-danseurs muets devant ce spectacle qui les dépassent. Comment l’habiter ? Plateau nu. À première vue. Aussi à la deuxième. Après avoir reçu quelques ordres des phrases qui étaient projetées au dessus de leurs têtes, les cinq figures au fond écrivent une phrase en déformant chaque...

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16 juillet 2016 - CR!T!QUE

Alors que j’attendais…

Yannick Butel

Accueilli à Marseille, le metteur en scène Omar Abusaada a reçu le soutien des Bancs Publics, de février à avril 2016, pour créer à la Criée Alors que j’attendais. Titre emblématique d’une situation syro-libanaise où le mouvement de l’Histoire semble soumis aux variations politiques et aux conflits armés. Un théâtre didactique, un théâtre de témoignages… « Damas porte d’entrée au Liban » dit-on… Damas, Beyrouth… entre l’Etat syrien (principalement sunnite) et l’état libanais (mosaïque religieuse et laïque) où s’est réfugié...

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16 juillet 2016 - CR!T!QUE

A world of pain and shit et son miroir

Malte Schwind

20 Novembre de Lars Norén, mis en scène de Sofia Jupither, se joue du 14 au 17 juillet au Théâtre Benoît-XII. Une pièce qui voudrait nous faire comprendre le « cheminement émotionnel » et les causes de l’acte du jeune coureur d’amok d’Emsdetten en 2006. Prônant la compréhension et l’empathie envers son voisin, ce théâtre veut participer à la paix dans notre chère Europe. Une heure dont on aurait pu se passer. Sofia Jupither considère que l’ « un des ressorts du théâtre...