Cette page requiert que JavaScript soit activé pour fonctionner correctement. / This web page requires JavaScript to be enabled.

JavaScript is an object-oriented computer programming language commonly used to create interactive effects within web browsers.

How to enable JavaScript?

Critiques – Page 29 – L'!NSENSÉ
Bienvenue sur la nouvelle scène de l'!NSENSÉ
illustration édito

13 juillet 2011 - CR!T!QUE

Les villes endormies : Réveillez-vous !

Yannick Butel

Ecole d’Art, 23H00… Dans la vingt cinquième heure, Sylvain George propose une mise en espace de Et nous brûlerons une à une les villes endormies. Une œuvre vidéo, musicale, poétique, sur la situation des clandestins qui attendent une opportunité pour passer le Channel. Une œuvre construite sous forme fragmentaire, soutenue ponctuellement par l’harmonica d’Olivier « Diabolo » Paltsou, et la voix de Valérie Dréville en récitante. Une respiration aussi poétique que violente dans la lignée et l’influence de Ginsberg contre...

illustration édito

12 juillet 2011 - CR!T!QUE

Paranoïa… entre B et Z.

Yannick Butel

—— Présentés séparément, mais figurant les deux derniers volets d’un ensemble intitulé l’Heptalogie, les textes Paranoïa et L’Entêtement de Rafael Spregelburd, librement inspirés des Sept Péchés Capitaux de Jérome Bosch, sont joués à la salle Vedène-Espace Bardi dans une mise en scène de Marcial Di Fonzo Bo et Elise Viger. Retour sur Paranoïa, ou 2H20 en immersion… Spregelburd : une « toute » petite entreprise… Visible au musée du Prado, les sept péchés capitaux de Jérome Bosch sont, au hasard...

illustration édito

12 juillet 2011 - CR!T!QUE

Le Chaos Macaignien

Pauline Pigeot

—– En lieu et place du Cloître des Carmes, Vincent Macaigne livre sa première création avignonnaise : une libre adaptation de « Hamlet ». Spectacle de 3h30 avec entracte, « Au moins j’aurai laissé un beau cadavre » est le résultat d’un désir, celui de dialoguer avec les grands dramaturges ; d’une urgence, celle de clamer son désaccord avec le système en perdition ; d’un appel, celui de la révolte et de la lutte artistique. De la partition, magmatique… Sur le terreau du tragique...

illustration édito

12 juillet 2011 - CR!T!QUE

Petite mademoiselle Julie

Yannick Butel

A deux pas du Cloître des Célestins, au restaurant que l’on a baptisé Tartines pour ses tranches de pain aux anchois, huile d’olive, oignons et tomates… Nadia Xerri-L arrive un peu à la manière de tous les artistes qui occupent le In et le Off du 65ème Festival d’Avignon. Un peu à la bourre, décoiffée, une petite robe à fleurs humbles tenue par un ruban un peu plus épais. Le visage souriant et néanmoins l’air un peu fatigué, elle assure...

illustration édito

12 juillet 2011 - CR!T!QUE

L’Entêtement : ecce homo

Yannick Butel

—— En alternance avec Paranoïa, Elise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo présentent L’Entêtement de Rafael Spregelburd.Seconde création qui, après que Paranoïa nous a conduit dans l’espace artificiel des Telenovelas, revient à la réalité et à l’histoire de l’Espagne prise dans l’étau de 1936. Pièce radicalement différente de la première, même si, en définitive, la langue hispanisante unit l’une à l’autre, L’Entêtement rappelle ce que parler veut dire, ce que prendre la parole induit, ce que le langage porte d’essentiel,...

illustration édito

11 juillet 2011 - CR!T!QUE

Je crée donc je suis

Pauline Pigeot

—— Les 8 et 9 juillet, la Vingt-cinquième heure sonnait pour Xavier Le Roy. Dans le cadre de cette programmation dédiée aux formes atypiques et performatives, le chorégraphe présentait Produit d’autres circonstances, une « non-pièce » sur l’art du butoh créée à la demande de Boris Charmatz en 2009. Reprise sur la scène de l’Ecole d’Art d’Avignon, la proposition déroute en ce qu’elle met en scène l’acte de création lui-même. L’œuvre est détrônée au profit de la dé-monstration de son...

illustration édito

11 juillet 2011 - CR!T!QUE

Un concert parlé et dansé

Céline Pitavy

—— Samedi 9 juillet, 17h00, Olivia Grandville présente et interprète sa dernière création Le cabaret discrépant , avec Vincent Dupont, Catherine Legrand, Sylvain Prunenec, Pascal Quéneau et Manuel Vallade. Une interrogation sur certains enjeux de la danse contemporaine, en forme de récital « hypergraphique, infinitésimal et polémique », à travers les textes visionnaires d’Isidore Isou, pour déborder hors des cadres, entre installations et performances, jusque dans l’imaginaire du spectateur. Après s’être formée à l’école de danse de l’Opéra National de...

illustration édito

10 juillet 2011 - CR!T!QUE

La Vengeance d’Angelica Liddell

Emmanuelle Tonnerre

—— Maudits soyons-nous d’applaudir l’œuvre de Angelica Liddell, rayonnante et magistralement debout, habitant pendant pas moins de trois heures trente, la salle Montfavet avec son nouveau spectacle : Maldito sea el hombre : Projet d’alphabétisation. La madrilène a l’an passé, conquis le public Avignonnais avec La Casa de la Fuerza, spectacle dont Angelica Liddell explique qu’il « relevait le défi de me survivre à moi-même. Pas de médiation, pas de personnage. Rien que la pornographie de l’âme ». Après l’expression...

illustration édito

10 juillet 2011 - CR!T!QUE

I am the Wind, Éloge de la matière

Annabelle Hanesse

—– Sous le ciel étoilé de la cour du lycée Saint Joseph s’est déroulée la deuxième création de Patrice Chéreau, de l’auteur norvégien Jon Fosse. I am the Wind est un naufrage au seuil de la mort. Jack Laskey et Tom Brooke créent un spectral duo , où l’Un et l’Autre errent au périple de la mer et du vent. Patrice Chéreau s’est entouré pour ce projet de toute une équipe-technique de compagnons de voyage, avec lesquels il avait déjà...

illustration édito

10 juillet 2011 - CR!T!QUE

Macaigne met en scène le cadavre de la société du spectacle

Antonin Ménard

—— Au cloître des Carmes, Vincent Macaigne présente une adaptation d’Hamlet qui s’appelle « Au moins j’aurai laissé un beau cadavre ». Plus qu’adapter, l’auteur – metteur en scène, imagine un dialogue avec l’œuvre de Shakespeare. Ce dialogue se veut dans l’urgence de faire du théâtre, de rester debout dans un monde en crise. Mettant en scène une variation autour, d’Hamlet, Macaigne, tente une représentation du chaos, du bruyant, utilisant tous les artifices du théâtre. C’est un monde sur scène...

illustration édito

10 juillet 2011 - CR!T!QUE

Macaigne propriétaire des Carmes

Yannick Butel

—— « I Destroy, I destroy, I destroy » lançait Angelica Lidell dans le Cloître des Carmes l’an dernier. Vincent Macaigne, qui occupe le lieu aujourd’hui, pourrait bien avec Au moins j’aurai laissé un beau cadavre faire écho à ce cri de guerre où les « words, words, words » d’Hamlet sont balayés. Scandale ? Le petit Prince a trouvé à qui parler… Pas certain toutefois que ça parle à tout le monde… même au bout de 3H40, avec entracte....

illustration édito

9 juillet 2011 - CR!T!QUE

Terra Nova

Annabelle Hanesse

—– Installé à la Chartreuse de Villeneuve Lez Avignon, Terra Nova1 est un parallèle entre l’exploration de notre perception et la quête dramatique du pôle Sud par Robert Falcon Scott. Eric Joris co-met en scène avec Stef de Paepel un genre théâtral inquiétant et fascinant. A partir des textes du poète belge Peter Verhelst, la langue prend un aspect incantatoire. Le projet a pour démarche singulière de déplacer le spectateur, par l’expérience des corps plus que par celle des mots,...

illustration édito

9 juillet 2011 - CR!T!QUE

La Cour d’honneur ouvre son festival avec « Enfant » de Boris Charmatz.

Antonin Ménard

Fort d’une expérience de deux ans au Musée de la danse 1, Boris Charmatz, l’artiste associé à ce 65ème Festival d’Avignon a avec Hortense Archambault et Vincent Baudriller voulu cette édition sous le signe du collectif. Un collectif qui ferait du festival lui-même une œuvre d’art aux multiples facettes composée de chacun des spectacles. C’est l’enfance qui est à l’honneur pour ce festival. Nous avons pu voir, « Petit projet de la matière » et « Sun » qui mettaient...

illustration édito

9 juillet 2011 - CR!T!QUE

Lidell, l’alphabet du refus

Karelle Ménine

—— Il est 17H00 et la salle Monfavet est pleine. Dans le programme du festival, Angelica Lidell proposera dans quelques instants Maldito sea el Hombre que confia en el hombre: un projet d’alphabétisation. Ça durera, 3H15 entracte compris. Après La Casa de la fuerza, la fidélité d’Hortense Archambault et Vincent Baudriller au travail de la chorégraphe et femme de théâtre espagnole donnera au festivalier le sentiment d’une charge féroce (le texte surtitré) et d’une mise en scène presque pastorale et...

illustration édito

8 juillet 2011 - CR!T!QUE

Jan Karski (Mon nom est une fiction), Une parole d’outre tombe

Emmanuelle Tonnerre

—– La salle de l’Opéra-Théâtre, a accueilli ce Mercredi 6 juillet, en ouverture du festival d’Avignon, le spectacle d’Arthur Nauzyciel : Jan Karski (Mon nom est une fiction). C’est accompagné de comédiens et collaborateurs de multiples nationalités et de différentes disciplines, que Nauziciel met en scène cette année, une adaptation du Roman de Yannick Haenel. Il choisit de prendre à bras le corps un sujet épineux : celui de la mémoire de la grande histoire et du massacre de la...

illustration édito

8 juillet 2011 - CR!T!QUE

Charmatz « danser » pensées

Yannick Butel

—– Ce jeudi 7 juillet, à 22H00, rang L de la Cour d’Honneur du Palais des Papes, un ministre de la culture arrive un peu en retard et oblige ainsi les assis à se relever. Spectre lointain d’une standing ovation contrainte. Bientôt il souffrira la bronca du Peuple de la Cour quand David Lescot aura rappelé les agressions dont sont victimes les communautés artistiques. De mémoire, les sifflets qui couvriront le bruit des martinets, et la durée de cette interpellation...

illustration édito

7 juillet 2011 - CR!T!QUE

SUN : Les enfants du paradis

Yannick Butel

—- Annoncé comme l’un des thèmes de cette 65ème édition du Festival d’Avignon, « l’enfant », à moins qu’il ne s’agisse de « l’enfance » (mais ça n’appelle pas les mêmes réflexions) aura été au cœur de SUN, présenté dans la salle Benoît XII par Cyril Teste. D’une durée d’une heure et une quinzaine de minutes, SUN offre un spectacle visuel et sonore où la construction des images est la principale attraction… le principal décor. Esquisse d’un projet Né en...

illustration édito

7 juillet 2011 - CR!T!QUE

Sages comme des images

Antonin Ménard

—- Cyril Teste travaille au sein du collectif MxM qu’il dirige. Ce collectif regroupe plusieurs artistes qui se sont rencontrés il y a une dizaine d’années. Il est composé d’architecte, créateur lumière, robotique, musiciens, acteurs, dramaturge, programmeur vidéo, vidéaste… Cyril Teste est l’auteur et le metteur en scène de « Sun » présenté du 7 au 13 juillet dans la salle Benoît XII. « Sun » fait suite au spectacle « Reset » qui traitait aussi de l’enfance et nous...

illustration édito

7 juillet 2011 - CR!T!QUE

Le suicidé mis en pièce

Yannick Butel

—- Il est un peu plus de 22H00, dans la carrière de Boulbon, quand commence la première de Le Suicidé qui durera 2H30. Une pièce de Nicolas Erdman, écrite en 1928, après un premier succès Le Mandat produit peu avant. Patrick Pineau, le metteur en scène, revient ainsi au Festival d’Avignon, après la cour d’Honneur du Palais des Papes qu’il occupa en 2004, avec Peer Gynt : une autre épopée si l’on veut bien considérer que celle de Sémione Sémionovitch...

illustration édito

7 juillet 2011 - CR!T!QUE

Matière et Mémoire

Yannick Butel

—- Sans qu’il puisse être question d’hommage posthume à Odile Duboc (décédée en avril 2010), ouvrir le festival d’Avignon, au Gymnase du lycée Mistral, avec Petit Projet de la matière d’Anne-Karine Lescop relevait d’un clin d’œil amical de Boris Charmatz : chorégraphe et artiste associé de la 65ème édition du festival, complice d’Odile Duboc, à la fin des années 1990. Ce 6 juillet, et comme évoqué le matin à la conférence de presse de l’Ecole d’Art, « l’enfance » serait...

illustration édito

7 juillet 2011 - CR!T!QUE

Les enfants du quartier Monclar ouvrent la 65ème édition du Festival d’Avignon

Antonin Ménard

—- Ça commence, la 65ème édition du festival s’ouvre avec une conférence de presse sous le signe de l’ouverture, du plaisir et de « l’enfant ». Boris Charmatz raconte comment le titre « Enfant » s’est imposé comme une évidence dans sa simplicité, au singulier alors qu’il présente une pièce avec 26 enfants et une dizaine d’adulte. Ensuite Anne-Karine Lescop parle de son « Petit projet de la matière », une création avec 16 enfants de 6 à 11 ans....