Cette page requiert que JavaScript soit activé pour fonctionner correctement. / This web page requires JavaScript to be enabled.

JavaScript is an object-oriented computer programming language commonly used to create interactive effects within web browsers.

How to enable JavaScript?

Critiques – Page 11 – L'!NSENSÉ
Bienvenue sur la nouvelle scène de l'!NSENSÉ
illustration édito

25 juillet 2017 - CR!T!QUE

J’ai vraiment bien fait !

Antonin Ménard

article proposé par Gaëlle Hamard J’ai bien fait, un texte et une mise en scène de Pauline Sales, avec Hélène Viviès (Valentine), Anthony Poupard (Paul), Olivia Châtain (Manhattan) et Gauthier Baillot (Sven) se jouant actuellement (sauf mardi) à 17h30 au 11 Gilgamesh Belleville, boulevard Raspail à Avignon Off Le Théâtre du Préau, tout nouveau CDN de Normandie – Vire présente à Avignon deux créations de la saison 2016-2017 sur la thématique : On fait le point ! J’ai bien fait...

illustration édito

25 juillet 2017 - CR!T!QUE

L’imparfait, sale temps pour Victor

Yannick Butel

Chapelle des Pénitents blancs, Olivier Balazuc présentait L’Imparfait. Un spectacle pour enfants interprété par Laurent Joly, Thomas Jubert, Valérie Keruzoré et Martin Sève. Une mise en scène enjouée, un style simple, quelques moments didactiques (on récite les leçons et on donne la valeur des temps de l’indicatif), et qui finit par un chaos salvateur. Quant à en faire un travail critique sur l’envahissement de la machine, la menace que fait planer la technique, une étude sur l’influence déterminante qu’exerce les...

illustration édito

25 juillet 2017 - CR!T!QUE

Kalakuta Republik, you always need a poet

Yannick Butel

Au festival de Marseille, au Mucem, les spectateurs pouvaient découvrir Serge Coulibaly, chorégraphe du Burkina Faso, avec Kalakuta Republik. Un chorégraphe qui, après être passé chez Alain Platel et Sidi Larbi Cherkaoui, trouve sa place dans le cadre du Festival d’Avignon, au Cloître des Célestins. Moment rythmé, sensuel, violent… et politique puisque la chorégraphie rend hommage à Fela Kuti. Visible sur la scène européenne tout au long de l’année 2017-2018. VOIR EN LIGNE : Afro Beat Music Retour ligne automatique...

illustration édito

25 juillet 2017 - CR!T!QUE

Die Kabale…ça cavale dans tous les coins.

Yannick Butel

Die Kabale der Scheinheiligen, Das leben des Herrn de Molière d’après Le Roman de Monsieur Molière de Mikhaïl Boulgakov. Festival d’Avignon, Parc des expositions. Mise en scène Franck Castorf Sous l’arc du bâtiment prestige du parc des expositions, Franck Castorf, débarque avec la Volkbühne, y compris le totem d’acier qui annonce la possession du territoire avignonnais. Et de dire que la 71ème édition du festival d’Avignon commence vraiment-là, avec Die Kabale, une tripotée d’acteurs de fougue, furieux porte-voix de l’histoire...

illustration édito

24 juillet 2017 - CR!T!QUE

Les Grands à hauteur d’enfance

Arnaud Maïsetti

Il y a des spectacles qui sont de purs ravages, des forces qui emportent et sidèrent, renouvellent le monde et le font basculer intérieurement. Et puis il y en a d’autres qui sans fracas posent sur nous et la fragilité de la vie un regard humble, dont l’humilité tient aussi à la précision, à sa justesse. Humilité qui n’est pas sans profondeur ni complexité. Quand il s’agit d’affronter l’enfance, le risque est grand de le réduire sous le regard d’adulte à...

illustration édito

24 juillet 2017 - CR!T!QUE

La fille de Mars… et l’ennui (du) mortel

Yannick Butel

Proposant La Fille de Mars (titre qui fait suite à sa lecture de Penthésilée de Kleist), Jean-François Matignon se mure dans une mise en scène plate où la voix des interprètes stérilise le rythme… Ou comment La Fille de Mars renvoie le théâtre à des années lumières. « Amour, invincible amour, tu es tout ensemble celui qui s’abat sur nos têtes et celui qui veille, toujours à l’affût, sur le frais visage de nos jeunes filles… qui si tu touches aussitôt délire ». Non, ce n’est pas Penthélisée...

illustration édito

24 juillet 2017 - CR!T!QUE

Le rire facile et stéréotypé à propos du « grandir »…

Evelise Mendes

  Le « grandir » et « vieillir » mériterait un regard plus sensible, plus attentif… La but de Les Grands est demettre en scène le conflit de trois générations afin de révéler leurs différents enjeux et points de vue. À travers un dispositif scénographique qui encadre un jeu de scène plutôt narratif, les trois adultes (la quarantaine) sont accompagnés, chacun, d’une version « enfant » et « adolescent ». Ainsi chaque trio adulte-adolescent-enfant porte des costumes et des coiffures...

illustration édito

24 juillet 2017 - CR!T!QUE

The Great Tamer, l’ode à se rétamer

Yannick Butel

Théâtre sans paroles de presque deux heures, The Great Tamer du grec Dimitris Papaioannou fait se lever la salle de la Fabrica au terme d’un voyage onirico-magique qui semble investir le champ de la recherche scientifique où la question de l’origine de l’homme serait à l’ordre du jour. Un spectacle conseillé pour les 7 et 77 ans, et l’entre-deux qui ne fait pas son âge, et qui est légion. Ou quand la virtuosité prend le pas sur le propos ou...

illustration édito

23 juillet 2017 - CR!T!QUE

Bestie di Scena, Emma the Best.

Yannick Butel

Bestie di Scena d’Emma Dante, présenté au Gymnase Aubanel commence presque comme un traité de peinture classique où la main est un cache-sexe pour s’achever presque comme une forme contemporaine où le corps et la peau, soumis au règne des produits manufacturés, sont agis et dérèglés. Récurrents à chacun des épisodes, l’humour, la dérision, l’inquiétude… y forment les lignes de passages d’une étude sur la contrainte et son dépassement. 15 minutes… C’est le temps que le public mettra à s’intéresser aux...

illustration édito

22 juillet 2017 - CR!T!QUE

Bildraum : la chambre du regard

Antonin Ménard

La photographe Charlotte Bouckaert et l’architecte Steve Salembier nous entraînent dans une déambulation visuelle où chaque regard nous fait avancer d’un pas dans un univers d’une simplicité poétique et curieuse.   « Techniciens de l’imaginaire » : c’est par cette expression que se définissent la photographe Charlotte Bouckaert et l’architecte Steve Salembier, fondateurs de l’Atelier Bildraum. Ayant tous deux quitté leur pratique pour se consacrer à la création artistique, leur duo propose à la scène une visite de maquettes d’architecte par le regard...

illustration édito

21 juillet 2017 - CR!T!QUE

Grensgeval de Cassiers : produire l’effacement

Arnaud Maïsetti

Sur le plateau du Parc des Exposition, le foin répandu par Castorf et les forces telluriques qui traversaient sa Kabale ont été remplacés par l’abstraction technologique et verticale levée par Cassiers. Grensgeval (Bordeline), comme le texte que le spectacle met en scène – Les Suppliants d’Elfriede Jelinek – voudraient proposer un tragique pour aujourd’hui, en prenant appui sur le drame des migrants qui traversent la Méditerranée jusqu’à nos rives. Mais la virtuosité plastique du spectacle déborde ce Bordeline et avale tout : reste la sensation de sortir d’une...

illustration édito

21 juillet 2017 - CR!T!QUE

Grensgeval ou le chemin de croix du regard

Chloé Larmet

En trois tableaux, le metteur en scène flamand Guy Cassiers et la chorégraphe Maud Le Pladec proposent un spectacle qui rejoue l’impossibilité pour l’Europe d’accueillir le regard et la parole des réfugiés. Dans la pratique catholique, le chemin de croix est un acte dévotionnel privé ou communautaire qui consiste à revivre, par le regard posé sur les tableaux, la passion du Christ. Un des enjeux principaux de l’histoire de la peinture fut dès lors d’interroger et de dramatiser ce regard...

illustration édito

21 juillet 2017 - CR!T!QUE

Grensgeval ou les belles endormies

Yannick Butel

Et de deux… après Le Sec et l’Humide, Guy Cassiers reprenait Grensgeval/Borderline. Bien peu de différences entre les deux en définitive, ou pour le dire autrement, pas plus de sens politique dans l’un que dans l’autre pour celui qui y prétend. Au mieux, de belles images endormies… ou rien qui ne peut réveiller les consciences sur le drame humain et politique que traversent les réfugiés. De « La base du vivre ensemble » au droit « qui ne va pas droit ».Il existe, dès...

illustration édito

21 juillet 2017 - CR!T!QUE

On aura tout, ou le partage du commun

Arnaud Maïsetti

À midi, les jardins de Ceccano sont le décor du feuilleton théâtral de cette 71e édition. Après La République de Platon / Badiouil y a deux ans [1], et les Chroniques de l’histoire du Festival par la Piccola Familial l’an dernier, ce sont cette année des textes d’émancipation que jeunes acteurs et amateurs font entendre devant une large foule, attentive et fervente. On aura tout est un spectacle qui vibre d’une singulière énergie, d’une écoute dense et sensible. Le spectacle – ou la cérémonie théâtrale...

illustration édito

21 juillet 2017 - CR!T!QUE

The Great Tamer, un monde à rêver

Chloé Larmet

Si on pouvait seulement rêver : pensées fragmentées autour du spectacle de Dimitris Papioannou, The Great Tamer Sur le chemin du retour de The Great Tamer de Dimitris Papaioannou, on se dit qu’il ne faudrait pas écrire. Parce que les mots ne peuvent pas rendre compte de la beauté fragile de ce monde à rêver qu’il nous offre et nous fait partager pendant presque deux heures. Parce que tenter de circonscrire par les mots une émotion esthétique est une entreprise perdue d’avance. La poésie...

illustration édito

21 juillet 2017 - CR!T!QUE

Fantazio, le corps-voix de l’homme déformé

Evelise Mendes

Proposition qui se trouve à la frontière… Une « étrangeté » très intéressante. Un homme assis devant une table regarde attentivement la salle. Sur cette table il y a un microphone, des feuilles de papier, un stylo. Dès le commencement il nous parle des phrases quasiment inaudibles, chuchotées, tantôt déconnectées… Peu importe. En plus on ne sait son prénom, ni d’où il vient, ni rien d’autre que le fait qu’il est le conférencier qui va prendre la parole. Ce « type-conférencier » sans nom/...

illustration édito

20 juillet 2017 - CR!T!QUE

Mieux rater le plus mal dire. La voix sensée de Denis Lavant

Chloé Larmet

Mis en scène par Jacques Osinski, Denis Lavant s’empare de l’avant-dernier texte de Samuel Beckett Cap au pire. Avec une sobriété et une précision remarquable, il fait entendre jusqu’aux moindres silences de ce texte d’une aridité et d’une complexité certaine. Une performance qui, paradoxalement, ne rate pas assez.   Lorsque l’on découvre dans le programme du off que Denis Lavant s’empare de Cap au pire, ce texte d’un Samuel Beckett tardif (il fut publié en anglais en 1983 sous le titre Worstward Ho et...

illustration édito

20 juillet 2017 - CR!T!QUE

Papier glacé : Ibsen Huis de Simon Stone

Jérémie Majorel

On ne fait pas une omelette norvégienne sans casser des œufs.   Une maison de verre et de bois – conçue par la scénographe Lizzie Clachan – semble directement tombée du ciel dans la cour du lycée Saint-Joseph (pensée pour les techniciens…). À faire pâlir d’envie n’importe quel catalogue IKEA : livrée clefs en main, habitable sans travaux supplémentaires, électricité faite, elle est lumineuse, spacieuse, comporte deux étages, idéale pour un jeune couple ou pour recevoir toute la famille en vacances....

illustration édito

20 juillet 2017 - CR!T!QUE

Tout Entière : il manque quelque chose !

Yannick Butel

Tout Entière est une création de Guillaume Poix avec Aurelie Edeline. Un solo où s’entendent plusieurs voix (vivantes et mortes) qui interroge la mémoire (celle que l’on conserve ou que l’on fabrique) à partir de la vie de la photographe Vivian Maier. Joué au Gilgamesh Belleville dans le Festival d’Avignon, si le motif est intéressant, il demande à être poussé plus avant afin de rendre toute son originalité ; à être retravaillé dans sa dimension iconographique que la seule image acoustique ne...

illustration édito

20 juillet 2017 - CR!T!QUE

« Ambiance dramaturgique » : une fête râtée

Malte Schwind

La Fiesta d’Israel Galván se joue du 16 au 23 juillet dans la Cour d’Honneur. Pour voir quelque chose il faut peut-être des lorgnons. Entre « ambiance dramaturgique » (kesse sä) plutôt tiède et fête plutôt plate… Pendant les quelques minutes qui précèdent La Fiesta, les 2000 spectateurs se taisent. Nous attendons silencieusement cette fête comme la messe célébrant l’eucharistie. Nos chers voisins sortent les lorgnons en attendant que la télé, qui filme ce soir Israel Galván, soit prête. Il y a sûrement quelques...

illustration édito

20 juillet 2017 - CR!T!QUE

C’est un beau voyage, c’est une moche Histoire…

Yannick Butel

Au Cabestan, jusqu’au 30 juillet, Bernard Bloch présente Voyage de Dranreb Cholb ou penser contre soi-même. Un travail précieux d’un peu plus d’une heure où l’Histoire est convoquée. Un spectacle sur la « terre ceinte » dit le programme. Un presque monologue, ponctuée d’échanges qui sonnent comme des pensées que l’on ne pouvait avoir et qui paraissent soudainement… Voyage de Dranreb Cholb ou penser contre soi-même de Bernard Bloch, qui assure la mise en scène également, n’est pas un spectacle. Ou, et pour le...